Processus de production du fil de lin

Notre filature de Lin est située à Al-Delta, au cœur de la région textile en Égypte. Grâce à son climat et son sol optimaux, la région d’Al-Delta est ce qui a conféré au coton égyptien sa renommée historique mondiale.

LA SOCIÉTÉ ELNAWAWY

Explorez notre fil Lin de moulin

L’usine est située sur un vaste terrain de 14 000 mètres carrés. Notre capacité de production est de plus de 3 000 tonnes par an. Nous disposons des meilleures machines pour la préparation, la filature et la finition du fil, mais c’est notre laboratoire de qualité et de recherche qui nous distingue de la concurrence.

De la fibre de lin au fil Lin

Image montrant un ouvrier de la société El Nawawy nettoyant devant une machine de teillage de fibres de Lin Lin

Le processus de teillage élimine les impuretés et les pailles ligneuses de la fibre de Lin. La fibre résultante passe ensuite par le processus de « peignage ».

La machine à chahuter se compose de plusieurs peignes dont la densité des picots varie. Le fil de fibres est maintenu en place et les peignes le traversent en effectuant des mouvements verticaux. Ce processus permet d’obtenir trois résultats :

  • Élimination des dernières pailles et impuretés des fibres.
  • Séparation des fibres courtes des fibres longues.
  • Redressement des fibres.
Image montrant des fibres de Lin Lin passant à travers les aiguilles d'une machine mélangeuse de fibres de Lin Lin

Les fibres de lin prennent la longueur de la tige de la plante de Lin. Pour transformer ces fibres de longueur limitée en un long ruban de fibre, nous passons par le processus de mélange.

Le procédé Mixer « mélange » les fibres pour former une longue bande continue.

La machine prend les brins de fibres et les fait passer par des cylindres rotatifs qui les transmettent à des peignes dotés d’un nombre variable de picots. Les picots permettent de redresser les fibres et les cylindres de les mélanger.

La machine à mélanger produit des copeaux continus dans un grand conteneur (généralement un cylindre). La longueur de la tranche dépend de la capacité du conteneur cylindrique.

Nous prélevons ensuite plusieurs cylindres du mélangeur et les utilisons à l’étape suivante, celle du « dessin ».

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L’étirage est l’étape qui vient après le cardage ou le mélangeur. C’est l’étape qui précède le filage de la mèche.

Le tirage est une étape très importante car il permet d’améliorer la consistance du fil. Le concept principal est simple : la règle de la moyenne. En mélangeant les mèches qui sortent du cardeur/mélangeur, on réduit la probabilité d’incohérence des mèches.

Comme indiqué sous l’onglet « carde », la machine à carder/mélanger convertit les fibres en une longue mèche dans des conteneurs cylindriques. Nous prenons ensuite plusieurs mèches de plusieurs cylindres et les introduisons dans la machine à étirer. La machine à étirer mélange les mèches de tous les cylindres. Ensuite, elle étire (c’est-à-dire qu’elle tire ou allonge) les rubans mélangés pour générer un ruban de sortie. Le ruban de sortie a une meilleure consistance puisqu’il contient des fibres provenant de tous les rubans.

D’une manière générale, plus le nombre de tirages est élevé, plus le résultat final sera cohérent. La décision concernant le nombre de fois que nous tirons les mèches ensemble est complexe. Elle dépend du type de fibre, de la consistance de la mèche et du nombre de fils que l’on souhaite obtenir à la fin.

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Le filage est l’étape qui transforme les brins de fibres en fils.

Les machines à filer comportent généralement plusieurs têtes. Chaque tête travaille sur une mèche pour produire un cône de fil. La machine comporte généralement plusieurs têtes afin de paralléliser la production. Chaque cylindre de mèche est converti en un cône de fil.

Le cône de fils est ensuite acheminé vers la phase de finition, où il peut recevoir toutes sortes de finitions : torsion avec d’autres fils, polissage, blanchiment ou coloration, enroulement du fil sous forme de pelotes ou de bobines, et emballage.

Il existe trois méthodes de filage : à sec, semi-humide et humide.

Le filage humide place le fil dans un bain de liquide pendant la phase de filage où la mèche est torsadée à grande vitesse pour devenir un fil.

La méthode semi-humide ne fait intervenir l’eau que dans une certaine partie du processus.

Le filage à sec n’implique aucun liquide dans le processus. L’ajout de liquide au filage empêche le fil de se casser. Cela améliore la résistance à la traction, mais augmente également la complexité et le coût de la production. C’est pourquoi la méthode de filage à sec ne peut pas être utilisée pour les fils plus fins ou les fils nécessitant une résistance élevée à la traction.